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Pour faire admettre ses idées, elle prend le pseudonyme d'Olympe de Gouges, créé à partir du prénom de sa mère et de son patronyme.
Elle devient une femme de lettres, publiant, à partir de 1780, des romans et des pièces de théâtre orientées pour la défense de ses idées novatrices. La Révolution Française donne à Olympe de Gouges l'occasion de montrer combien elle est en avance sur son temps.
Face à l'Assemblée Constituante qui exclut les femmes des droits de cité, elle publie un texte qui est l'un des fondements du féminisme originel, et le pendant de la Déclaration des Droits de l’Homme.
"Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne".
Elle y prône l'émancipation de la femme et l'égalité totale et incondi-tionnelle entre les deux sexes.
 
Olympe de Gouges est considérée comme l'une des premières féministes. Dans d'autres écrits, elle s'en prend à l'esclavage et à la peine de mort et pour l’établissement du divorce Sur le plan politique, Olympe de Gouges soutient le roi Louis XVI, lors de son procès.
Puis elle prend le parti des Girondins et publie des pamphlets contre Marat et Robespierre.
 

Après la chute des Girondins, elle est accusée d’être l’auteur d’une affiche girondine. Arrêtée le 20 juillet 1793, elle est condamnée à mort et guillotinée le 3 novembre 1793 à cause de ses écrits sur l’égalité Homme-Femme notamment.

 

 

Marie Gouze est née à Montauban dans une famille modeste, d'un père boucher et d'une mère servante. La rumeur publique laisse entendre qu'elle est la fille naturelle du poète, le marquis Le Franc de Pompignan, et même qu'elle serait la "bâtarde" du roi Louis XV.

 

En 1765, Marie Gouze se marie avec Louis Aubry, un officier de bouche de l’Intendant, avec qui elle aura, deux ans plus tard un enfant.
Après la mort de son époux intervenue peu après, elle part avec son fils s'installer à Paris, ne voulant pas tenir son rôle de bourgeoise provinciale.

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